Emmanuel Macron est-il un vrai candidat ou une fabrication de l’Intelligentsia internationale qui, pour contrer la tendance anti-système qui a fait des ravages en entraînant le Brexit et l’élection de Trump, veut éviter une troisième déconvenue majeure ? Tout cela est assez habituel dans les hautes sphères, toutefois, si Emmanuel Macron est une fabrication pour que le gouvernement français poursuive son rôle de suiveur sans interférer dans des plans géostratégiques conçus ailleurs et pour d’autres intérêts que ceux de la France, l’affaire devient particulièrement grave
À quelques jours du premier tour de la présidentielle française, cette question, particulièrement grave pour la démocratie, se pose. Alors que Emmanuel Macron est à la première place des intentions de vote dans des sondages dont la fiabilité à été mise à rude épreuve lors des dernières grandes joutes électorales de la planète, beaucoup sont de plus en plus persuadés qu’Emmanuel Macron a été fabriqué de toute pièce et lancé dans la présidentielle par une intelligentsia qui veut garder le contrôle du pays. La liberté du peuple français, plusieurs fois mise à mal, est-elle en jeu ? Cette fameuse souveraineté du peuple, pierre angulaire de tout l’édifice démocratique, est-elle sérieusement en danger ? Enquête.
D’où vient Emmanuel Macron ?
Fils d’un couple de médecins, élève brillant, parcours sans faute, Lycée Henri IV, il est ensuite diplômé de Sciences PO et de l’ENA. En 2004, il intègre la haute fonction publique jusqu’en 2007. En 2008, il entre à la banque Rothschild et gravit rapidement les échelons. En 2012, il devient secrétaire adjoint de la Présidence de la République. En 2014, il est nommé ministre de l’Économie. En août 2016 il démissionne et se déclare candidat à la fonction suprême.
Ainsi, après 5 ans de vie politique, alors qu’il n’a jamais été élu, Emmanuel Macron est, selon les sondages, à deux doigts d’atteindre la fonction suprême. Pourtant, il fut un ministre sans éclat qui a, comme tous ses prédécesseurs depuis 20 ans, continué à appauvrir les Français, mais pas tous. Les financiers sont, eux, les principaux bénéficiaires de ses réformes.
Après son passage au ministère de l’Économie, les spécialistes estiment à seulement un « demi-dixième de point » (soit 0,05 %) l’apport de la loi Macron à la croissance de la France. Son bilan sur le front du chômage est pire : à son arrivée, le pays comptait 3,415 millions demandeurs d’emploi de catégorie A ; ils étaient 3,506 millions lors de son départ.
Son programme
Emmanuel Macron a considéré d’emblée que « le programme n’est pas le cœur d’une campagne », il a par ailleurs tenu parole en présentant un programme insipide. Aucune mesure phare, aucune décision de rupture, il ne remet en cause ni l’Europe, ni l’Euro, ni l’Otan, ni les mauvaises fréquentation de la France. Il a simplement promis, s’il est élu président de la République, de mettre « fin aux accords qui favorisent en France le Qatar », soulignant qu’il aurait à l’égard de ce pays ainsi que de l’Arabie saoudite « beaucoup d’exigences », ce qui peut vouloir dire tout et n’importe quoi.
En peu de mots, il a présenté un programme de continuité, un programme social libéral. Plus d’Europe, moins de fonctionnaires, lutte contre la violence, et les habituelles promesses sur l’école, les banlieues et le chômage. Le programme complet d’Emmanuel Macron.
Son argent
On s’interroge sur le financement de sa campagne somptuaire, sur son patrimoine du niveau de celui de Philippe Poutou alors qu’il a gagné des sommes colossales chez Rothschild. Lors du débat télévisé à 11, il affirme à Nicolas Dupont-Aignan n’être au courant de rien sur les transactions concernant Alstom. Mensonge éhonté de Macron
Sa déclaration de patrimoine soulève également un énorme doute.
Comment un tel individu sans expérience, sans charisme, qui hurle comme un adolescent en prenant des airs mystiques, au discours particulièrement vide, basé sur des émotions communiquées au forceps, gaffeur, au programme flou, peut-il se retrouver sur les marches de l’Élysée ?
Macron est-il téléguidé par de gros intérêts qui, pour le porter au sommet, lui assurent le service des médias, des instituts de sondage et un soutien financier ?
« Emmanuel Macron, c’est moi » dixit François Hollande, cité par Gérard Davet et Fabrice Lhomme dans Un président ne devrait pas dire ça, éditions Damoclès, 2016
L’hypothèse d’une machination est de plus en plus probable. Mais qui aurait assez de pouvoir pour arriver à réunir toutes les conditions nécessaires à une telle manipulation ? Certains accusent François Hollande. Empêché de se représenter, il aurait choisi son candidat. Manuel Valls n’étant pas sa tasse de thé, Benoît Hamon si peu crédible pour lui, qu’il n’a même pas fait semblant de le soutenir, Jean-Luc Mélenchon étant insoumis, le seul moyen de garder une certaine influence était pour lui de chapeauter Emmanuel Macron, avec, peut-être, un retour d’ascenseur prévu après l’élection, en mai 2017, s’il brigue le poste de président du parlement Européen.
Comment François Hollande pourrait-il soutenir Emmanuel Macron de la sorte ? Hollande a soutenu le patronat, les financiers, les patrons des médias. Il a des fidèles dans le Renseignement et la Magistrature. Il a même, avec plusieurs pays de l’Otan, soutenu militairement et financièrement l’attaque des jihadistes contre la Syrie. Son mandat lui a permis de tisser des liens, d’étoffer ses réseaux, parmi lesquels se trouvent des pétromonarques agissant en toute impunité avec l’aval de l’Otan ; l’Otan qui verrait d’un mauvais œil un changement de la politique étrangère de la France et de ce fait préfèrerait voir accéder à la fonction suprême Emmanuel Macron plutôt que François Fillon, Marine Le Pen ou encore Jean-Luc Mélenchon qui, tous trois, ne veulent plus de la mascarade pétro stratégique de Syrie déguisée en révolution contre un dictateur sanguinaire.
Ce ne serait d’ailleurs pas un coup d’essai pour François Hollande : ses premiers exploits datent d’il y a plus de 30 ans avec L’affaire Caton, affaire montée, déjà à l’époque, par un certain Jacques Attali, qui n’est autre que celui qui a présenté Emmanuel Macron au candidat Hollande…
Comment on fabrique un président :
Lancer le produit Macron
Créer le désir du produit Macron, en faire un personnage familier et nécessaire. Jamais personnage politique n’a eu en si peu de temps cette avalanche de couvertures de médias. On voyait du Macron sur toutes les revues. Il devenait peu à peu un personnage familier. Macron à la plage, Macron en voyage, Macron et Brigitte, Macron sous toutes les coutures. Il est présent partout, sourire enjôleur et toujours présenté de façon positive. La télévision a accueilli Macron avec enthousiasme. Les raisons de cet engouement ? Si une émission ne lui est pas favorable, pas d’hésitation, on la supprime.
LCI a supprimé de son site une émission où on osait critiquer Macron:
Extrait de « La Mediasphère » (3/04) sur Emmanuel… par liberation
Les médias l’encensent, c’est partout frappant et sur les chaînes d’info, c’est carrément choquant. Quand les gens, morts d’ennui, quittent ses meetings en masse, comme à Marseille, les médias sont muets. Lorsque des rideaux cachent les chaises vides, on n’en parle pas non plus. Meeting de Macron, fuite du public
Disqualifier ses principaux concurrents
Les deux premiers candidats dans les sondages ont été traînés dans la boue de façon méthodique, systématique, avec une fréquence terrible et une médiatisation époustouflante. Impossible d’y réchapper. Pourtant, ce qu’on leur reproche est habituel dans les cercles du pouvoir, il y a là une omerta qui dure depuis des décennies. Certes, il s’agit de faits répréhensibles, mais les mêmes faits concernant Emmanuel Macron ne produisent pas le même effet ! Ils sont tus.
Et lorsqu’un troisième candidat crée la surprise, qui c’est qui monte au front ? François Hollande lui-même :
Hollande tacle Mélenchon.
François Hollande, le président le moins aimé de l’histoire des 5 républiques, devient soudain, dans les médias mainstream, une référence.
Marine Le Pen, (cliquez ici), dans un sans faute, démonte les pratiques des médias aux ordres.
Un dernier signe, les ralliements des membres du gouvernement et des proches de Hollande qui ignorent le candidat officiel du PS et lui préfèrent Emmanuel Macron.
En conclusion
Il n’y a ici que des présomptions, il est particulièrement difficile de passer des présomptions aux preuves. Souvent la vérité se sait, mais elle ne peut être dite, pour des raisons juridiques principalement. Mais le sujet est si grave qu’il vaut mieux se tromper et dénoncer des manipulations systématiques que se taire et laisser des forces occultes acquérir encore plus de pouvoir et d’argent, au mépris des peuples et de leur histoire. Avant de rédiger cet article dont une grande partie avait déjà été écrite par d’autres qui partagent le même soucis, nous avons voulu nous pencher sur les discours des candidats et leurs programmes. Nous invitons nos lecteurs à faire de même, de façon désintéressée, à juger les paroles des candidats sans a priori politique. Nous l’avons fait et avons été sidéré. S’il n’y a pas une grande magouille, il y a une terrible réalité.