Plusieurs éditeurs tunisiens ci-dessous cités nous ont envoyé ce communiqué pour manifester leur neutralité par rapport à la cabale menée par des membres de l’Union des Editeurs Tunisiens contre la Directrice du Livre, Mme Héla Ouardi, qui s’est démenée pour tenter de trouver des solutions à la crise du livre tunisien.
Sommes-nous, une nouvelle fois, devant le syndrome de l’élimination systématique de ceux qui veulent faire évoluer les choses?

Communiqué

Le bureau de l’union des éditeurs tunisiens et certains confrères ont récemment manifesté de vifs désaccords avec la Direction du livre du Ministère des affaires culturelles. Ils ont porté leur mécontentement sur la place publique et auprès des autorités, s’exprimant « au nom des éditeurs ». Ce qui laisse croire qu’ils s’expriment au nom de « tous » les éditeurs. Ce n’est pas le cas.

Nous ne souhaitons pas être associés à ces querelles, dont nous ne partageons ni les motifs, ni les analyses, ni les revendications.

Nous rappelons cependant que le secteur de l’édition en Tunisie traverse une crise aiguë; il a besoin -comme partout ailleurs- du soutien de l’Etat. Nous appelons à une redéfinition de la place du livre en Tunisie, de notre métier et de nos rapports avec nos partenaires institutionnels, le Ministère des affaires culturelles, et le Ministère de l’éducation nationale. Ces réformes et ce soutien urgents tardent à se concrétiser et fragilisent les éditeurs.

Cérès Editions
Les éditions Apollonia
Les éditions Alif
Les éditions Elyzad
Sud Editions
Les éditions Déméter

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