À l’automne 2017 sera publié le rapport annuel de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUC) et selon nos informations, ce rapport est explosif et met en danger les partis au pouvoir.
Plusieurs ministres de la Troika comme de Nidaa sont nommément désignés dans le rapport, avec des affaires très graves de corruption et toutes les preuves correspondantes.
C’est ce rapport qui est à l’origine de la mobilisation de Nidaa et Ennahdha contre la commission anticorruption (INLUC). Une nouvelle loi réformant cette instance est en préparation, le but est de la priver de toutes ses compétences d’investigation, d’où la violente réaction du Doyen Chawki Tabib.
C’est également ce rapport qui est derrière la nouvelle offensive anti Youssef Chahed car avec sa publication, en octobre, la politique anti corruption du gouvernement et de l’INLUC va donner des résultats explosifs qui vont confirmer le sérieux de l’opération et surtout mettre les partis au pouvoir dans de sales draps à cause de leur implication dans des affaires de corruption touchant l’ensemble des secteurs de l’Etat.
Par sa déclaration du 1er août 2017, appelant le chef du gouvernement à ne pas se présenter à la présidentielle de 2019, Rached Ghannouchi agit dans le même sens pour tenter d’exclure Youssef Chahed du champ politique. Après l’échec de cette tentative, nous assistons à la tentative d’instaurer un nouveau Dialogue National et d’établir une nouvelle feuille de route consensuelle qui cadrerait le travail du chef du gouvernement, le privant ainsi de toute initiative, sans oublier un recadrage de la lutte contre la corruption qui, dès lors, lui échappera. Tout sera fait, d’ici la rentrée, par les apparatchiks des deux principaux partis pour tenter d’étouffer les terribles affaires qui les attendent.
Rendez vous à la rentrée avec le rapport annuel de l’INLUC.